Éditions John Doe

Avant de subir une attaque de 4d6+3 trolls des forums (biclassés intégriste-traditionaliste, ceux qui rapportent le plus d'XP), je précise que, selon moi, un livre de base est une boîte à outils et à idées, et non le Sacro-saint Pavé dont on ne saurait modifier ne serait-ce qu'une virgule mal placée. Point.

Quoique peu avare de pulsions vengeresses et autres désirs destructeurs dans le cadre d'un jeu de rôle (mais incapable de différencier un Laguiol d'une Claymore, la faute à une vue déclinante due à une lente sénescence), je me demandais si quelqu'un avait réfléchi à l'idée d'élargir le champ d'incarnation des Dieux à d'autres objets que des armes : outil d'artisan, œuvre d'art de petite taille, bijou, instrument de musique, chope de bière, la liste est longue et j'en passe de bien plus dégueulasses.

Quelles en seraient les conséquences sur Tanaephis ?

Comme ça, à la fraîche, je ne vois pas de contradiction majeure avec l'univers tel qu'il est décrit, du moment que l'Objet-Dieu (ouille, encore le mot qui fâche, pitié n'en jetez plus) reste transportable, mais je n'ai sans doute pas pensé à tout...

Une question en corollaire (mais qui devra peut-être attendre "Silences" pour avoir sa réponse):
Pourquoi les dieux s'incarnent-ils dans des armes et pas autre chose?

Si tu es impatient, Dans la version Classic il y avait des réponses à ces questions (les deux-trois derniers suppléments), mais cela faisait partie des secrets du jeu. Je n'en dirais donc pas plus ici.

Nous verrons ce que les auteurs auront conservé et/ou modifiés dans la version Metal, mais je pense clairement que ça devra attendre "Silences" ...

La question est hyper intéressante. Je fais exprès de dériver mais voilà ce que l'on pourrait imaginer...
Limite, tu peux en faire un item de campagne !
Voila, Otherside n'est pas une Arme comme les autres. Elle s'est incarné dans un bâton de marche ouvragé avec métal. Elle choisit ses Porteurs pour que ses derniers correspondent à l'archétype du mage.
Son souhait, c'est de sortir de la contrainte de l'Arme et de permettre l'utilisation de pouvoirs sans coller au cliché du combat du à son apparence.
Ainsi, son Porteur actuel, Kalid, est un ermite rebouteux batronoban auquel Otherside donne ses pouvoirs. Kalid utilise bien sûr ses propres capacités pour soigner la population, mais Otherside n'hésite pas à se servir de lui pour augmenter son influence et sa crédibilité dans les organes de pouvoirs locaux.

Que veut exactement Otherside et jusqu'où est-elle prête à aller ?
Et puis, surtout, la question clef, comment Otherside a-telle accepté et pu s'incarner dans un bâton de marche ?

Bref, c'est un paragraphe que je jette comme cela, mais l'idée est là : l'incarnation d'un dieu dans un objet autre qu'une arme, tout en maintenant la notion "supérieure" de présence et d'activités sur Tanaephis...

Bon, en fait je ne réponds à rien, j'ajoute juste une idée comme ça. Et quitte à sortir du cadre du jeu, et bien allons-y

Dans une campagne que j'ai joué (en classique) "le reflet de Taamish" ou quelques chose comme ça, une campagne qui prenait un peu de liberté avec la ligne historique comme l'avenir le montra ... mais au cours de la quelle on s'était vraiment amusé ... il semble qu'une arme s'était faite refondre en un autre objet et qu'elle s'était faite faire une épée qui d'apparence ressemblait à sa forme première ... je ne me souvient pas que nous ayons eu le fin mot de l'histoire. C'était une arme du "Mois du bonheur" ceci expliquant peut-être cela ... Nous ne sommes que peu de choses.

Tanaephis est un monde au final encore assez primitif pour certains aspects, on peut imaginer beaucoup de choses et les rumeurs ou choses mal comprises sont très nombreuses.

Dans certains cas, il s'agit de choses aperçues, mais non prouvées ou alors de secrets ou de légendes qui frisent le tabou. En tous cas, quand elles appartiennent plus ou moins au cadre de jeu de Bloodlust, il faut soit en parler dans la section Meneur Only, soit ne pas trop en dire dans un espace du forum ouvert à tous les joueurs, soit utiliser toutes les précautions qui s'imposent quand on dévoile ou aborde des secrets, des rumeurs ou des souvenirs...