Tiens, vous savez quoi ? Vous me faites gamberger avec vos questions, voir stresser un peu, sur le mode "où me suis-je donc planté ?"
Tout ce qui tourne autour du Fantastique dans Hellywood a l'air de vous poser plus ou moins problèmes ou interrogations. Comme s'il fallait que la fantastique soit, quelque part, rationnel. Avoir un canevas très strict, quasiment une sorte de schéma de ce qui par définition (enfin pour moi) est volatile et "incompréhensible" au sens de palpable par l'être humain. Comme si toute manifestation surnaturelle devait s'inscrire dans une logique, un arbre avec des familles, des types d'effets... La fameuse cosmogonie.
Or, je n'ai pas livré de cosmogonie parce que ce n'est pas le sujet du jeu et que je pense en tout sincérité qu'on s'en fout. Le Fantastique est un outil au service de la narration, un élément d'ambiance, pas une fin en soi.
Bon, ça c'est ma vision, elle est tout personnelle et je comprends parfaitement qu'on ne la partage pas.
Mais cette question de cosmogonie revient très souvent, et je me dis parfois : je n'écris pas "comme il le faut" pour des rôlistes. Parce que j'ai eu le même genre de questions sur mon premier jeu, Exil, ou les "secrets" n'avaient pour but que de servir de toile de fond, d'éléments d'ambiance, sans jamais devoir être source de "révélations". Là encore, un bac à sable pour le MJ. Et j'ai eu la même réaction : pas assez de détails, du coup pas exploitable en partie, voir le jeu pas utilisable pour cette raison. Comme si les MJ avaient besoin d'un "canon", d'une bible pour être sûr de ne pas se planter, de ne pas aller "à l'encontre" du jeu. Alors qu'on s'en fout, non ?
Ce n'est en rien une attaque, hein, juste une interrogation de ma part qui pourrait se résumer par : ne serions-nous pas parfois prisonnier de nos habitudes, qui veut que les effets fantastiques, ou "magiques" soient scrupuleusement détaillés ?