L'organisation des quartiers côté NeuReich (le Komingrad suivra d'ici peu) mais là je vais bosser sur le scénario, je prends toute critique, correction, ... :
De la vie et de l’organisation des quartiers de WarsaW :
Extrait de la p7 à la p19 :
« Bien entendu, ce qui suit n’est pas valable pour l’ensemble des quartiers de WarsaW et certains peuvent se vanter d’être mieux lotis que d’autres mais il ressort qu’une tentative d’organisation plus ou moins similaire dans les deux blocs permet de comprendre comment le peuple résiste aux conditions atroces qui lui sont imposées par la guerre. Loin de moi l’idée d’encenser les deux responsables de cette situation, je tiens à mettre en avant le fait que si de telles mesures sont mises en pratiques c’est avant tout pour éviter un embrasement de la population qui pourrait s’avérer dangereux pour les forces en présence. J’ai tenté de simplifier au maximum les choses et présenterai chaque bloc séparément.
Côté NeuReich, un désir maladif d’ordre se fait sentir :
Kommandantur :
Chaque quartier est régi par une Kommandantur centrale qui est le centre névralgique et administratif. Chacune d’elle est située dans des bâtiments maintenus en état, relativement, par une équipe d’ouvriers acharnés, œuvrant pour la gloire de leur patrie.
Ces bâtiments se composent généralement d’une entrée sécurisée où une équipe de garde est en faction non-stop. Suivi d’un couloir gardé par des soldats en uniforme. Au bout de celui-ci, une salle capable de résister aux bombardements donne accès à un escalier s’enfonçant sous terre. Plus les personnes sont importantes et plus elles sont dans les étages inférieurs.
Je n’ai malheureusement eu accès qu’aux deux premiers sous-sols qui comportaient principalement les bureaux de gestion administrative et de renseignements.
Une discussion un soir avec l’un des rares rescapés d’une attaque sur l’un de ces bâtiments, d’intérêt stratégique pour le NeuReich, m’en appris plus. Selon lui, le troisième sous-sol serait celui des officiers d’armée, des salles d’interrogatoire et de tortures. Ce serait le seul, aussi, qui serait relié vers l’extérieur par un tunnel dissimulé derrière un énorme sas. Il ne sait pas où ce boyau peut mener mais il est clair qu’il sert de sortie de secours à l’armée en cas de problème. Il a ajouté une dernière chose avant de changer de sujet : la galerie serait piégée par un gaz mortel bien qu’il ne sache pas comment celui-ci se déclenche.
Le quatrième sous-sol servirait de dépôts et de chambre de repos mais il n’a pas pu être catégorique à ce sujet.
Avant de s’endormir, il a murmuré que certaines Kommandantur pourraient bien avoir un cinquième sous-sol, voire plus. Il semblait terrifié à cette idée, a marmonné quelques imprécations à l’adresse du NeuReich avant de sombrer dans un sommeil éthylique.
J’ajouterai que le bâtiment principal qu’est la Kommandantur est presque toujours situé dans une large cour munie de hauts murs. Deux larges grilles permettent d’entrer, située à l’opposée l’une de l’autre, elles restent ouvertes durant la journée mais sont refermées pour la nuit.
Des miradors de ce qui semble être de l’acier sont disposés aux angles de la cour. Un soldat m’a avoué qu’il n’était pas rare qu’ils soient pris pour cible au début, par les bombes, mais que le Komingrad avait fini par se lasser, voyant les miradors remontés en moins de 24heures.
Un hangard qu’il m’a été impossible d’approcher malgré mes multiples tentatives ainsi que deux batteries de DCA finissent de composer la cour.
On peut admettre volontiers que le NeuReich cherche à protéger au maximum ses officiers ainsi que les « têtes pensantes » de l’armée. Quoi de plus normal quand on voit le temps investi pour former un bon officier dans les meilleures académies militaires.
Les Responsables de Secteurs :
Chaque quartier étant divisé en 13 secteurs, on comprendra aisément l’afflux massif de paperasserie dans les Kommandantur. Ironiquement, ce papier sera souvent recyclé de bien des façons par les habitants. Le responsable de secteur est une personne qui a eu le malheur de conjuguer deux talents, à savoir parler allemand couramment et être capable de gérer les conflits.
Son but premier est de servir de relais entre la population et le Reich en échange de quoi, son quotidien est quelque peu amélioré. Il bénéficie d’une protection bien que celle-ci soit relativement laxiste ainsi que l’accès à diverses commodités. Ses bureaux, établis dans un bâtiment résistant, sont alimentés en eau potable et en électricité (si bien que beaucoup de factions détournent habilement l’arrivée de la fée électrique pour leurs maigres besoins).
Il n’est pas rare de voir le responsable de secteur se démener pour que tout fonctionne bien dans les environs, si pas en profondeur, du moins en surface. Les raisons les plus souvent avancées sont simples :
-Ils ne veulent pas perdre les avantages acquis par leur fonction
-Ils ne veulent pas perdre la vie en se mettant à dos l’une des deux parties
-Il se peut qu’ils se montrent totalement acquis à la cause NeuReich et fassent, dès lors, excès de zèle.
-Ils veulent préserver la population qu’ils ont sous leur responsabilité.
Dépôts : les hangars sont d’autres points importants dans la vie d’un quartier. Construit selon une politique totalement opposée à celles des Kommandantur, le hangar se doit d’être visible et massif afin de prouver la richesse des biens – consommables ou non – détenus par le NeuReich dans ce quartier. Il arrive souvent que ce soit principalement de l’esbroufe car les hangars sont rarement pleins et peuvent être ravitaillé par un convoi exceptionnel venus de l’arrière-pays en quelques heures. Ce qui offre le double avantage d’éviter des vols nombreux de la part de la populace et la destruction de ressources nécessaires par un raid ennemi.
En cas d’incursion du Komingrad dans le secteur, les ordres sont de brûler l’entièreté du contenu de ce hangar avant qu’il ne tombe entre les mains ennemies, m’a racontée une vieille femme habitant près de l’un d’eux. Il y a en permanence un bataillon qui demeure au hangar, munis de plusieurs Panzers et de jeeps rehaussées de mitrailleuses. Ces hangars servent de lieu d’échanges durant les périodes de rationnement.
En effet, le NeuReich, sur le modèle de son grand ennemi, distribue à intervalles réguliers des tickets de rationnements à la population qui peut les échanger contre quelques denrées. Malheureusement, ces tickets sont en nombre largement insuffisant pour permettre à la population de survivre uniquement avec ceux-ci et les denrées sont souvent hors de prix. Ajoutons qu’il n’est pas possible d’échanger ces tickets tout au long de l’année mais que le NeuReich décrète des périodes durant lesquelles c’est possible.
Il s’agit également d’un moyen d’attirer les civils et de, parfois, en emmener un pour une petite séance de questions dont ils ressortent rarement. Certains murmurent qu’une année, autour de ce qui semble être la décennie 30, un groupe de citoyens venus échanger des tickets de rationnements furent emmenés pour subir une batterie de tests sous la férule de scientifiques eugénistes et déments.
Les habitants ont appris à se méfier et n’envoient plus que des vieillards ou des enfants pour le rationnement. Tactique à laquelle le Reich a répondu en augmentant sensiblement les prix et en les diminuant après la capture de criminels s’étant rendus au dépôt.
Le Messe des Officiers : « Die Kantine » comme la nomment les troupes se situent souvent dans d’anciens grands magasins réorganisés afin de pouvoir servir de Messe. Les cuisines se situent toujours au rez-de-chaussée alors que les vivres sont dans les étages, sous une étroite surveillance. Les salles-à-manger et de repos se situent sous terre, comme c’est la coutume pour le Reich. J’ai pu m’entretenir avec le Leutnant Krimmer qui m’a permis de connaitre la composition des chambres disponibles au Messe.
Selon lui, les pièces font de 25 à 60 mètres carré selon le grade occupé. Elles disposent d’un lit rudimentaire, d’une petite armoire cadenassée ainsi que d’une chaise et d’un bureau.
Les repas servis varient et semblent des plus équilibrés allant même jusqu’à proposer de la viande plusieurs fois par semaines.
Les Casernes : dernières infrastructures de l’organisation de l’espace par le NeuReich, celles-ci sont sans doute les plus visibles et les plus connues de toutes. Les Casernes sont le lieu de rassemblement des troupes ainsi que l’endroit où sont massées le gros des troupes, dans une série de bâtiments armés de batterie DCA afin d’éviter les bombardements. Il arrive que quelques groupes de soldats préfèrent bivouaquer dans les ruines ou vivre chez l’habitant mais elles ont ordres de se présenter à la caserne à 8heure.
Ces casernes disposent de nombreuses infrastructures dont des douches, dortoirs, abri anti-bombardement, des salles de briefing ainsi qu’une salle radio permettant aux diverses infrastructures de rester en permanence en contact avec la réserve de troupes que représentent les casernes. On compte environ 5 casernes par secteurs. »
Je cogite sur: WarsaW
Je mène: WarsaW