C'est la guerre, une guerre partie pour ne pas durer longtemps mais qui ravage la ville depuis plus de 50 ans. Cela fait tellement longtemps que ce conflit, commencé en 1914, semble éternel à ceux qui le vivent depuis bientôt trois générations.
La première Guerre Mondiale n'a pas cessé en 1918. Peu à peu les pays se sont presque tous retiré d'un conflit vain, couteux en vie humaine et en deniers. Tous ont du aussi affronter les vindictes populaires de plus en plus hostiles à cette guerre.
Mais deux pays sont restés face à face, avec la volonté d'en découdre jusqu'au bout, même si cela entrainait la disparition de plusieurs générations et d'un pays entier.
Le NeuReich, régime issu de l'Allemagne de Guillaume II affronte le Komingrad, ce qui est devenu l'URSS, le stade ultime de la Révolution Prolétarienne dans un seul pays, selon Staline.
Ces deux blocs s'affrontent dans un no-mans land gigantesque, ce qu'il reste de la Pologne.
Un no-mans land peuplé de civils, qui se terrent, tentent de survivre et qui parfois s'engagent dans des factions mais qui ne peuvent quitter le pays, cerné par des lignes défendues comme de véritables forteresses.
Il existe plein de factions. Certaines sont alliées à un bloc en particulier, d'autres alternent les allégeances, d'autres ne sont occupées qu'à faire du trafic tandis que certaines prônent l'anarchie ou la restauration de la souveraineté polonaise.
Varsovie (WarsaW) est l'enjeu des luttes les plus rudes, les plus sauvages.
Bien sûr, certains pays essaient d'en savoir plus, ils envoient des espions, survolent le pays dans des avions furtifs.
Car le reste du monde a peu à peu oublié ce conflit qui ne touche plus qu'un pays. Le progrès a continué sa route, oubliant la Pologne.
Dans les deux dictatures en guerre, le progrès a pris des formes étranges. Des inventions bizarres côtoient les innovations morbides les plus débridées tant que cela occasionne des dégâts dans le camp d'en face.
La science abjecte ne s'est pas arrêtée aux objets et aux véhicules. Au sein du NeuReich, après une explosion expérimentale soviétique, des bébés ont présentés d'étranges capacités mentales. Ces enfants, complètement aliénés, considérés comme la prochaine étape de l'évolution humaine, ont intégré des escouades spéciales, et à coup de propagande juvénile, sont devenus d'implacables Uberm, des mutants aux pouvoirs terrifiants mais qui souffrent de pathologies mentales tout aussi effrayantes.
Le camp d'en face avait aussi ses guerriers de choc. Pour le pouvoir soviétique, c'était même le guerrier parfait. Sans peur, douleurs, sentiments, faim ou doutes, le soldat parfait. Sauf que l'homme mourrait durant le processus. En effet, il faut greffer une sorte d'exosquelette externe équipé de pompes et de perfuseurs permettant de diffuser dans tout le corps le Krov, une huile immonde qui empêche le corps de se décomposer mais qui annihile toute conscience humaine. C'est comme un second système veineux qui parcoure tout le corps du soldat-zombie.
Ces escouades spécialisées parcourent WarsaW, semant la mort sur leur passage.
Mais ce ne sont pas les seuls dangers de WarsaW. Dans les ruines se terrent des communautés étranges, revenues à l'état sauvage, des déserteurs sans scrupule, des espions étrangers cherchant à détourner l'issue du conflit, des factions aux buts obscurs et autres snipers complètement dérangés.
Les deux dictatures contrôlent la propagande, allant jusqu'à faire disparaître l'idée même que la paix ait un jour existé
"Qui contrôle le présent contrôle le passé, qui contrôle le passé contrôle l’avenir" a déclaré Georges Orwell.Imaginez Stalingrad mais un Stalingrad où la vie a fini par reprendre racine, malgré la guerre, les bombardements, les batailles de rue... Stalingrad ou des armées de zombies traquent sans relâche les déserteurs et où vous pouvez croiser durant vos pérégrinations des hommes vêtus de cuir noir, au regard vide et effrayant... Un Stalingrad ou des snipers embusqués abattent les escouades d'agents œuvrant pour la destruction de tout ce qui date d'avant le conflit.
Les joueurs incarnent les membres d'une faction (qu'ils créent tous ensemble). A eux de tirer leur épingle du jeu, de survivre voire d'influencer l'histoire de ce conflit qui dure depuis un demi-siècle.
Nous sommes en 1964, bienvenue à WarsaW. A vous de survivre dans ses ruines glacées par le vent, à vous d'éviter les bombardements et les vents de métal qui réduisent en charpie les imprudents. Saurez vous éviter les Blutgeister, ces fantômes dégénérés et cannibales ou attraperez vous la Metall Pest au contact de pauvres contaminés ?
Réussirez vous à imposer vos idéaux et tenterez vous de faire surgir la paix, cette paix si attendue qu'elle parait parfois idéalisée et irréelle ? Où vous bornerez vous à faire commerce de livres, d'armes ou de nourriture afin de vous enrichir ? A moins que vous n'oeuvriez pour la connaissance, en accumulant les livres et les preuves que la paix existait ?
Le livre prendra la forme d'un reportage d'un célèbre journaliste, cité dans ce message, avec témoignages, photos etc...
Le système demandera aux joueurs de savoir habilement gérer les ressources internes de leur personnage afin que ces derniers ne s'épuisent pas et puissent parfois faire des coups d'éclat. Si l'univers est sombre et peut sembler désespéré, on ne meurt pas non plus de la gangrène en se coupant avec son canif...
Une mini-campagne est prévue. Des nouvelles d'ambiance vont suivre...
Restez en ligne. Un nouveau message tous les soirs sur la même fréquence. Et n'oubliez pas: armez vous et résistez aux dictatures meurtrières, luttez pour la paix !
C'était un message du collectif "Armia Warszawa"
***
Si vous avez des questions, n'hésitez pas !
"Qui contrôle le présent contrôle le passé, qui contrôle le passé contrôle l’avenir" ~ Georges Orwell.