Très bon exemple Graou, qui a l'avantage de mettre en avant la multiplicité des situations et le pragmatisme qui me sont chers pour bien comprendre les enjeux très particuliers de cette époque.
Sinon, je me permets deux réserves, sur un billet précédent :
1°) les compagnies de mercenaires : clairement, à part de l'anecdotique (mais qui peut très bien être l'occasion de laisser les pj faire ce qu'ils veulent) cela n'existe pas en tant que tel sous la forme que l'on connaît en Europe. Par contre, si vous avez besoin de mercenaires ou équivalent pour vos scénarios, il existe :
- le cas des individus dont parle Graou ;
- des familles connues pour avoir une moralité très très variable (typiquement les Sanada à cette époque), qui s'allient avec qui leur permettra de survivre ;
- des factions un peu étranges, généralement spécialisées, comme les transporteurs (je n'ai plus leur nom en tête) qui en gros forment des convois de marchandises et les escortent comme dans le très bon film Sengoku Yaro;
- d'autres factions très spécialisées (shinobi ou yamabushi mais pas que) comme les ligues de types Saiga ikki par exemple.
Bref, aucune n'est formellement un groupe de mercenaire à l'occidentale, mais on peut retrouver les mêmes intérêts ludiques derrière selon ce qui vous intéresse.
2°) Sur Kyôtô comme centre économique du Japon, cela n'est de mon avis plus entièrement le cas à la période de Tenga. Toutefois, ceci n'est qu'un bémol dans le sens où la ville reste un des principaux centres du Japon (ainsi que sa capitale culturelle, historique et démographique), c'est une évidence et indéniable. Mais celui-ci en connaît désormais plusieurs, dont les cités marchandes et Azuchi. Avec la période de guerre permanente, il y a une décentralisation de fait, même si la dynamique s'inverse avec les conquêtes des Oda.
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Brand le 08 Mar 2011, 18:38, édité 1 fois.