Bon, bon !
J'ai récupéré l'essentiel du texte de mon ancienne version de travail, un grand chantier de rénovation est donc lancé.
Du coup j'ai laissé de côté pour un temps le CR de campagne.
J'ai décidé de pas mal changer la section historique, j'ai laissé tomber les grands gros et lourds paragraphes à propos de l'histoire uchronique pour les remplacer par une simple "timeline" standard à l'ancienne. J'y perds en soit-disant "originalité" ce que j'y gagne en place, en concision etc...
Du coup je me suis dit qu'à la place, j'allais faire une partie sur le fonctionnement de l'Empire Métropolien, qui s'est révélé franchement pas clair durant la campagne. Rien de trop détaillé, mais au moins de quoi comprendre la hiérarchie de classes et en très gros le système politique et judiciaire.
Je vous propose donc le premier jet concernant la hiérarchie de classe, pour savoir ce que vous en pensez. Tout ça n'est pas aussi étanche et enfermant que ce que ça peut en avoir l'air et donne de l'importance à un "nouveau" type de personnage: le faussaire. Tout les mouvements de résistance/rébellion disposeront au moins d'un de ces petit gars de telle manière que ça ne bloquera pas trop les joueurs.
Voilà donc les différentes classes, du bas de l'échelle sociale vers le haut.
La plupart du temps marqués par des tatouages ou au fer blanc, les non-citoyens souvent surnommés "intouchables" forment les échelons les plus bas de la pyramide sociale Métropolienne. Sujets à un ostracisme virulent, ils font l'objet de nombreuses persécutions et constituent le "gibier" préféré des forces de l'ordre.
Bagnard, Forçat, Sans-Papier, Clochard et HoboCeux qui ne disposent d'aucun statut ne sont protégés par aucune loi. Au contraire la loi prévoit la possibilité de les arrêter sans motif et des procédures simplifiées pour les envoyer dans les Bagnes des provinces ou d'Ocëanya. La mendicité, l'usage de faux papiers et d'autres "crimes" de ce genre amènent à être considérés comme relevant de ce statut. Il s'agit sûrement de la place la moins enviable au sein de la société Métropolitaine. Les Hors-la-loi déclarés et les recherchés par les autorités Métropoliennes sont
de facto rattachés à ce statut.
EsclaveL'esclave est la propriété exclusive de son maître, marqué au fer blanc de sa condition par le négociant de chair humaine qui l'a vendu.
Il porte la plupart du temps le nom de son maître, et ses déplacements sont sujet à l'approbation de son maître qui doit l'accompagner physiquement, par l'entremise de son contremaître ou au moins d'une lettre de "libre passage". Paradoxalement, ce statut protège légèrement son porteur des agressions à l'extérieur de la plantation, l'abîmer, le rudoyer ou lui faire quelconque offense c'est le faire à l'encontre de la propriété d'un maître planteur qui peut alors juridiquement se retourner contre vous.
AffranchiL'Affranchi, si il n'est plus la propriété de son maître n'est pas parfaitement libre pour autant. Il doit toujours être en mesure de produire une preuve de son affranchissement. Toute propriété matérielle lui est interdite et seul un employeur peut lui permettre de disposer d'un toit. Seul certains emplois leurs sont permit avec généralement moins de droit que les autres employés. Si en théorie l'Affranchi est libre de ses déplacements, dans les faits de nombreux endroits leurs sont interdit d'accès, il est par exemple fréquent de lire des pancartes interdisant l'accès de tel débit de boissons ou de telle maison close "aux chiens et aux affranchis". Par ailleurs lors de couvre feu, des mesures coercitives particulières et plus contraignantes s'appliquent aux affranchis.
Classes intermédiaires, c'est là que se situe le gros de la population Métropolienne. Leur statut est prouvé au moyen d'une carte de citoyenneté numérotée et perforée de façon à permettre leur lecture par les machines analytiques de Babbage. Grâce à un partenariat relativement récent entre le gouvernement Métropolien et les différentes banques du continent, la carte de citoyenneté constitue aussi un moyen de paiement simplifié, géré par les machines de Babbage, pour les citoyens honoris et de première classe.
Citoyen de seconde classeLe Citoyen de seconde classe est le tout premier échelon d'imposition ce qui lui permet de disposer "librement" de lui même. Il est nécessaire de disposer d'un emploi fixe et d'une adresse déclarée pour disposer de ce statut. La plupart des ouvriers, des mineurs et des prolétaires appartiennent à cette classe sociale. Il est libre de se déplacer presque n'importe où, sauf conditions particulières comme les couvre feu ou durant les heures légales de travail. Les congés leurs sont interdit sauf raisons très particulières comme maladies ou cas de force majeurs qui restent à prouver au moyens de papiers officiels. Les zones d'habitations bourgeoises et aristocrates leurs sont elles aussi interdites d'accès. La propriété individuelle leur est permise sous certaines conditions comme par exemple les preuves d'honnêteté et de solvabilité (ce qui est finalement assez peu courant). De plus, il lui est interdit de voter à n'importe laquelle des élections Métropolienne. Les regroupement non déclarés, et le droit d'association lui sont fermement déniés. Selon l'employeur qu'il sert il peut avoir accès a des formes très minimales de sécurité sociale. Seuls de très rares Ocëanyens ont réussit à s'élever aussi « haut » dans la hiérarchie sociale Métropolienne. Et encore le plus souvent c'est en tant que citoyens des colonies qu'ils ont abouti à un statut aussi « important ».
Citoyen de première classeLe Citoyen de première classe est l'échelon d'imposition standard. Une grande partie de la classe moyenne inférieure relève de ce statut, qui reste réservé aux employés de bureau, de type col blanc, et aux métiers manuels de première utilité dont font partie les maçons et autres métiers du bâtiment, par exemple, mais aussi les métiers d'entretien technique ou de "petit" service. Les citoyens de première classe jouissent de droit de déplacements accrus vis à vis des citoyens de seconde classe, les couvre feu les concernent rarement et les heures légales de travail ne constituent pas un obstacle à leurs libre déplacements . Ils on droit à quelques semaines de congés payés attribuées au mérite. Les possessions individuelles leurs sont accessibles mais pas la propriété de terres. Par ailleurs, ces citoyens disposent du droit de voter aux élections locales comme les circonscriptions, ou les élections de quartiers.
Citoyen HonorisLa distinction "Honoris" est accessible par différents moyens. Le plus courant est une fiche d'impôts plus importante, mais le carriérisme militaire ou professionnel sont aussi des moyens d'y parvenir. Plus généralement il s'agit aussi d'un moyen de récompenser les citoyens de première classe particulièrement méritant ou ayant participé d'une façon ou d'une autre à aider le gouvernement ou la Monarchie Impériale Métropolienne. Toutes les élections leurs sont accessibles et aucune restriction de déplacement ne les concerne. La distinction Honoris assure de plus l'éligibilité dans son état d'origine et seulement dans celui-ci. Seule la condescendance des classes supérieurs peut donner aux citoyens Honoris l'envie de gravir d'autres échelons sociaux. Les mulâtres ayant réussi à la sueur de leur front et à la force du poignet, a se hisser aussi haut dans la pyramide sociale Métropolienne l'ont souvent fait au prix d'importants sacrifices. De ce fait ils sont assez rares à occuper ce statut, et encore plus a être élu. Dans les colonies ce fait est beaucoup moins rare, mais reste l'apanage d'une élite.
La classe des Nantis et des puissants est celle des Citoyens Élus et des Noblesses des anciennes Nations qui constituaient Métropolia. Si être élu est loin d'être aussi prestigieux que d'appartenir à l'une des noblesses ou aristocratie, les droits restent à peu de choses près les mêmes. A Métropolia et dans ses colonies, dès que l'on dispose d'un titre, qu'il s'agisse d'un titre d'élu, de noblesse ou encore mieux un titre aristocratique ou royal, on est considéré comme au dessus de presque tout soupçon. Dans la plupart des cas donner aux forces de l'ordre son titre débloque de nombreuses situations. Restent certains cas, où l'importance du titre en question sera importante. L'accès à des secrets gouvernemental ou militaires par exemple, demandera un important titre nobiliaire ou encore plus important si il s'agit d'un titre d'élu. Si les Noblesses et les Aristocraties ont conservé leurs spécificités nationales, là encore appartenir à la noblesse Britannyenne ou Prussyenne reste plus prestigieux que d'appartenir à celles des anciens Empire Francyen ou Austro-hongrois. Et donc a fortiori d'un ancien Royaume Espagnol ou Portugais, par exemple.
Mais tout est question de situation et de liens d'amitiés. Plus on monte dans les sphères du pouvoir et plus l'élitisme et la co-optation prennent de l'importance. Le mieux reste de se renseigner sur les différents systèmes Nobiliaires historiques pour avoir une idée de comment s'organisent les choses à ce niveau là de la société.
Qu'en pensez vous ? Est-ce trop long ? Manque-t-il des précisions importantes, notamment concernant la hiérarchie des élus ? J'ai pensé que me pencher trop précisément dessus alourdirait l'ensemble, mais là c'est peut être vraiment trop flou du coup ?
Les idées et les suggestions sont les bienvenues !
EDIT: PS: Je travaille sur la carte.