Ca marche. chaque chose en son temps
j'ai juste écris un petit truc hier soir dis moi ce que tu en pense...
Un héro pour la Cité Sans Nom peut provenir de la cité même, être un natif un indigène, ou un extérieur un arrivant qui s’y retrouve piégé, emporté par les évènements, perdant tout espoir.
Il faut bien avoir à l’esprit l’immense différence qu’il y a entre les deux.
D’un coté un Héro qui n’a jamais connue autre chose que la cité, n’a jamais voyagé, n’a jamais pu ni même eu l’idée d’aller « ailleurs » de partir, d’explorer. Un héro qui est forcement résolu à être née, à vivre et a mourir dans la cité. Au milieu de ses « guerres », de ses dangers, de son ambiance nocturne, chaotique, froide. Quelqu’un pour qui l’extérieur est synonyme d’inconnu, d’un inconnu trop grand, de mort, de souffrance, de désolation.
Un héro né dans la cité a passé sa vie enfermer entre une mer peuplée de monstre, un désert aride, des souterrains insondables habité par des monstres inimaginables, et un ciel, uniforme, gris.
Pour survivre il sait qu’il doit être le plus intelligent, le plus fort, le plus discret, celui qui connaît le mieux la cité, qui en maîtrise les codes, les lois. Tous ce qu’il a appris luis vient de la cité, tous ce qu’il a vécu, il l’a vécu dans la cité. Dans sont paradigme, le monde s’arrête a la cité. Tous ce qu’y pourrait exister d’autre, ailleurs, les mondes d’où viennent les « arrivants », les peuples auxquels ils appartiennent, les objets qui arrivent avec eux, tous ça n’a rien de concret, il y croit par ce qu’il a appris à y croire, mais pour lui ca ne veut rien dire ça n’a pas d’intérêt, c’est au mieux un phantasme, qui vient le titiller un peu, dans les moments difficiles « ah si j’étais née ailleurs ». Mais il ne le s’imagine pas vraiment. Il ne peut pas. Il ne connaît que les murs noirs de la cité, les étendards menaçants des Archimages, les cris du Carnaval.
De l’autre un Héro qui se réveille un matin croyant avoir fait un horrible cauchemar, puis qui se rend compte que non, que tout était vrais, qu’il est bien là au milieu de cité. Qu’il ne connaît personne, que peut être il ne reverra jamais ses amis sa famille. Alors il sort et ère dans les rues, celle où l’on veut bien qu’il passe. Il est totalement perdu, faible, misérable, exploitable. Il sait qu’il va devoir faire ce qu’on lui dit, réapprendre à vivre, réapprendre à parler, à se tenir, à se battre. Hanté quotidiennement par les souvenirs de son ancien monde de son ancienne vie, par ses souvenirs qui s’effacent petit a petit, par les regrets, tous ce qu’il n’a pas fait, toute les richesses de son monde dont il n’a pas profité, les remords, aurait il pu être différent ? Est-ce une punition ? Quelle horrible faute a-t-il commise ? Peut il se racheter ? Est-ce une chance ? Une dernière.
Et puis il y a l’espoir. Le refus de croire que tout est fini, que l’enfermement est éternel. Le fais de se sentir encore en vie, de sentir que certaines choses sont encore possibles. Sortir, retourner auprès des siens, fuir ses murs noirs, cette ambiance angoissante, cette odeur de mort qui vient des souterrains, des rues, des cadavres de ceux qui n’ont pas pu, pas su, s’imposer.
L’espoir qui chaque jour s’amenuise, s’efface avec les souvenirs, se mêle à la mélancolie, à l’habitude de la peur. Il sait qu’il finira comme les autres, résigné. Il voudrait l’éviter… mais il n’y a rien à faire.
voila c'était juste histoire de mettre deux trois idées au clair.
PS : pour les armes a feu ca me plait (héhé quelques intrigues autour de ses armes puissantes ? un archimage essaye de récupérer toute la poudre disponible dans la cité, pourquoi ? il c'est fabriqué un canon qu'il a placé en haut de sa tour le bougre, et veut menacer de faire tout péter si on lui obéit pas...)
PPS : faut écouter du Elend pendant les parties.