« Bön alors, vous êtes morts ou quoi ?»
Et non. Mais c’est vrai que nous né sommes pas très loquaces !
Il est évident que notre comm est toujours aussi faible, erratique et aléatoire !
J’en avais déjà évoqué les raisons, et je vous demande encore et toujours de la compréhension. Je vais essayer d’être le plus transparent possible, vous le méritez bien.
Aucun de nous n’est salarié par John Doe, nous faisons tous cette activité passionnelle en plus de nos métiers « alimentaires ». Ce n’est pas toujours facile.
Nous faisons de la créa, et vous savez que nous voulons sortir les meilleurs bouquins. Nous prenons donc le temps qu’il faut pour ce faire et nous né faisons pas de concessions sur le contenu. Oui, ça donne cet aspect serpent de mer. Prenez la campagne d’Hellywood. Les 12 scénarios sont écrits, les illustrations livrées et le tout serait publiable en l’état… mais avec Raph, il reste des points qui nous gênent, qui né nous satisfont pas, suffisamment pour demander à Steph de relire et de faire des propositions. C’est peut-être du perfectionnisme contre-productif, c’est vrai. Mais on veut pouvoir être fier à 100% du livre.
Je suis pas doué en comm, vous l’avez constaté, c’est vraiment pas naturel pour moi. J’ai toujours préféré des annonces concrètes à des promesses vides et non tenues, ou à des messages creux pour dire « ça vient » ou « on y travaille » sans autres précisions. Du coup, je né parle que lorsque j’ai du concret. C’est pas forcément le meilleur, et en effet, on pourrait au moins faire un message de temps en temps pour vous répondre, pour faire signe. Désolé pour cela.
J’ai eu de gros soucis de santé, j’en ai déjà parlé, j’ai passé deux ans sans pouvoir avancer aucun projet.
Enfin, sachez que nous essayons d’optimiser au maximum notre organisation, nos financements… Typiquement, si le compagnon d’Oltréé n’est pas produit à cette heure, c’est que je cherche depuis des semaines le bon compromis de production. Avec ses cartes, il revient cher, pour des perspectives de ventes correctes mais pas énormes (nos suppléments se vendent toujours entre 50 et 70% du nombre de livres de base écoulés donc on peut prévoir à peu près combien seront vendus). J’ai multiplié les devis. C’est important car trouver le bon équilibre nous permet de financer la suite. Pour l’instant, nous sommes toujours dans un circuit traditionnel où nous prenons le risqué financier et nous passons par les boutiques pour vous proposer nos livres. Cela changera peut-être, nous réfléchissons beaucoup aux nouvelles formes de distribution : précommandes, pdf, crowdfunding, souscriptions, impression à la demande…
Mais ces nouvelles formes nécessiteront elles-aussi la même rigueur : quand nous sommes en retard, pour l’instant, vous n’avez pas payé à l’avance. Hors de question pour nous de faire pré-payer et de né pas livrer. Là encore, il faut donc que, premièrement, les bouquins soient écrits, et deuxièmement que notre organisation suive.
Voilà ! Nous sommes toujours là, nous travaillons toujours, mais oui, nous sommes lents ! Et de gros timides aussi…
C’est une évidence 😉
Toutes nos excuses.
Emmanuel