Système Métal

[Rafael]

[cern]

[Pehennji]

Je ne comprends pas bien les seuils de dépassement.

Les 4 (HS) et 8 (RIP), est-ce que c'est un total ou c'est en un coup net?

Si je prends 3, puis 3, puis 3, je suis:
1) toujours debout, merci de vous en inquiéter,
2) dans les vap' dès la deuxième et mort à la troisième?

Je n'ai pas trouver dans le bouquin un endroit où c'est expliqué clairement.


Et sinon, j'ai rien compris aux règles de récupérations, ni au tableau des séquelles (au point d'avoir trouvé l'encart sur la simplification des plus salvateur, mais c'est dommage).

Lire dans le train quand on y passe 7h en une seule journée, ça aide peut-être pas à rester concentré tout le long. Désolé.

[legrumph]

Le principe des dépassements, c'est en un coup.

Admettons que le PJ ait un seuil de rupture de 4. S'il prend 4 ou moins points de dégâts, il perd des points d'effort. S'il encaisse plus de 4 points de dégâts, il y a un dépassement. Un dépassement de 4 et il est inconscient ; un dépassement de 8 et il est mort.
Un dépassement est toujours une blessure unique, directe, comptabilisée comme telle. Le PJ prend un coup à la cuisse, pour une blessure légère, puis un coup à l'estomac pour une autre blessure légère. Il a donc deux blessures différentes à soigner.
On ne cumule jamais les blessures. Si tu prends 23 blessures légères, de toute manière tu vas souffrir après le combat (parce que 23 x 5 points de faiblesse, normalement tu es mort).

Après, pour la guérison et les séquelles, je te propose de les relire à tête reposée. Néanmoins, en gros, quand une blessure peut infliger une séquelle, le médecin traitant doit effectuer un test de Médecin avec une difficulté variable. La séquelle est une faille (un aspect) avec un rang égal à 5 moins les qualités du test de médecin. Certaines blessures imposent un rang minimum de 1 (on ne peut pas réduire la séquelle à 0).
Je n'ai plus les chiffres en tête, mais en gros : pour traiter une vilaine blessure à la jambe, le médecin effectue un test de Médecin avec un malus de 3. Il peut lancer 4 dés et obtient deux qualités. Le patient note donc une faille à 3 : "Jambe raide". Il faudra du temps, des soins spécifiques et des épices pour réduire cette faille. C'est la séquelle de la blessure.

LG

[francois_6po]

Euh.. LG. 23 blessures légéres ça fait 2 points de Faiblesse, pas 5.
Donc ça ne fait "que" 46 cases de cochées dans le moniteur de Faiblesse... une broutille

[Renz]

[Pehennji]

Ok merci, compris. Et donc, pour éviter de voir 60 estafilades sur un mec toujours debout parce qu'il ne prend pas de gros dépassements, c'est effectivement aux compteurs qu'on finira par le tomber.


Comme vous êtes hyper réactifs les gars, ça fait plaisir!




@Renz: oui mais ça ne me semblait pas logique qu'un gars qui a pris 13 coups de dague dans le bide ne soit pas mort sous prétexte qu'il n'aurait subit que des dépassements de 3 ou moins.

(et le fait de noter puis soigner les blessures indépendamment n'empêche absolument pas d'imaginer cumuler leur valeur pour savoir si un mec est debout ou pas)

Ce que je ne visualisais pas en fait, c'est le dialogue entre d'un côté les dépassements et de l'autre les compteurs qui grimpent.

Mais pas de souci, au final c'est assez clair.

[legrumph]

Le mec qui prend 13 coups de poignards à 6 points d'efforts et 2 points de fatigue pièce, il tombe. Même si aucune blessure n'est directement fatale, il n'est juste plus en état de rester debout.
LG

[Renz]

Envisageant peut-être quelques scénarios sur Westeros avec uneadaptation Metal, j'aurais une question au sujet des séquelles suite à un discrédit social, auriez-vous une petite liste utile sous la main ? Et quel type de "soins" serait possible pour ce type de "blessure" ?

@ Pehennji : disons que la perte de points de fatigue à chaque dépassement, la perte de points d'effort à chaque coup reçu (même sans dépassement) s'avère vite handicapant et mortel une fois qu'on a épuisé ses ressources.

[Fay]

Ca doit être des trucs du genre :
- Humiliation publique (sûrement la plus classique)
- Destitution / Privation de droits (pour un haut fonctionnaire par exemple, à qui l'on refuserait l'accès à quelques hauts lieux parce qu'on commence à se demander s'il n'est pas un peu sénile...)
- Quatre vérités (le personnage s'est fait remettre à sa place en quelques phrases bien choisies qui l'ont touché en plein coeur)
- Introversion (les échecs en communication du personnage - qui voulait prévenir le monde de l'invasion extraterrestre, demander à Machine de sortir avec lui ou jouer sur scène pour la première fois - lui ont fait perdre toute confiance en lui et plongé dans une sorte de dépression isolée)
- Haine publique / Scandale (suite à son dérapage public sur tel sujet sensible, impossible de sortir sans subir les foudres et les quolibets de tout un chacun ; existe aussi en version "tout le monde croit que c'est moi qui ait tué le président")
- Blocage hiérarchique (mes collègues ont beau me trouver doué, le boss a une dent contre moi)

etc.
Evidemment ça fait quelques situations très différentes les unes des autres, c'est parce que "le social" c'est 'achement plus large que la baston.

Et pour ce qui est de soigner, ça dépend. Si c'est l'ego qui est blessé, on peut se contenter de faire de la psychologie / un speech de motivation / "j'ai besoin de parler" (genre un test en remplaçant Médecin par Orateur). Une petite quête secondaire ou un acte pour reprendre de l'aplomb c'est pas mal aussi. Si c'est quelque chose de publique, la réparation va être plus difficile et plus longue - à voir au cas par cas (Action d'éclat, gagner un procès haut la main, prouver son innocence, Mon accusateur est pire que moi, Le temps efface les mémoires...).

[legrumph]

Ben voui c'est ça.
Merci Fay...
LG, un peu lent

[Renz]

Merci Fay pour cette réponse, cela va me donner un peu de grain à moudre.

[Muad'Dib-2]

J'ai une question de conceptualisation des compteurs qui me bloque un peu dans la compréhension de l'articulation du système. Je n'arrive pas à bien saisir les relations qui existent entre les trois compteurs (Fatigue, Tension et Faiblesse).

De ce que j'ai compris, Fatigue porte bien son nom et correspond à une sorte d'état d'activité global. Est-ce que le personnage est en forme ou pas et, plus spécifiquement, en pleine possession de ses moyens.

La tension est plutôt un compteur psychologique. La Faiblesse, un compteur physique.

Pour faire simple, je bloque sur le fait que les dégâts pris dans un combat soient placés dans la Fatigue et non dans la Faiblesse. Même chose pour un combat psychologique ou c'est la Fatigue qui prend plutôt que la Tension. Je pige pas la logique et j'ai donc du mal à comprendre les relations qu'ont les trois compteurs entre eux.

[legrumph]

En fait, c'est assez simple : tant qu'un conflit n'est pas fini, l'adrénaline empêche le traitement des informations. On n'utilise que l'effort et la fatigue en combat (physique ou non) : 1 point d'effort par point de dégâts plus 1 point de fatigue par point de dépassement. Avec les effets directs du dépassement à 4 et 8. Ainsi, les combats sont plus fluides, plus rapides, et les joueurs n'ont à monitorer que leur fatigue pour savoir ce qu'ils ont encore sous les pieds.

Une fois le combat fini, l'adrénaline retombe et les vraies douleurs commencent : on comptabilise les points de faiblesse pour chaque blessure unique et on coche. On peut très bien mourir des "suites" de ses blessures à la fin d'un combat parce que le moniteur de faiblesse explose.
ça marche pareil pour la tension dans un conflit, même si d'autres effets "non-conflictuels" peuvent s'appliquer : la peur, le stress, les désirs, etc..

L'idée derrière ce système, c'est d'avoir un combat aussi fluide que possible qu'on n'arrête pas toutes les trente secondes avec whatmille compteurs à prendre en compte. En plus, on tient compte de l'adrénaline, du choc post-combat, des séquelles, etc..

Est-ce que ça répond à tes questions ?
LG

[Renz]

Je n'ai vu aucune contre-indication dans la création de personnage mais également aucun exemple : est-il possible de dépenser ses point libres dans les scores d’État ? Je dirais oui, mais le doute persiste.