CONSIDERATIONS DIVERSES SUR LES PERSONNAGES
Première question : doit-on leur couper la langue ? Si c’est pour un Burst peut être, maintenant si ces personnages sont censés durer ensuite dans Plagues, cela risque de limiter les scénarios futurs. Néanmoins des magies réparatrices existent dans cet univers : miracle des sages, sort de régénération, leur recherche peut être une source d’aventure.
Sans compter que des personnages qui viendraient à mourir au fil de Notre Tombeau seraient remplacés par des personnages qui ne sont pas forcément passés entre les griffes de la secte : personne recherchant un ou une amie disparue, sage enquêteur sur les traces du Barbier, agent de l’Udire aux trousses de la secte qu’il pense être des Collaborateurs, esclave en fuite qui se cache dans les souterrains, contrebandier ou recéleur de Port Franc perdu après une course poursuite avec les autorités, survivaliste aliéné qui s’est construit un bunker dans les sous-sols, réfugié refusé aux portes du Havre et essayant tout de même d’y rentrer par un passage souterrain, chasseur de trésor, pauvre type perdu après une cueillette aux champignons dans les grottes sous la ville… Les occasions sont nombreuses d’introduire de nouveaux personnages valides, que ce soit pour les retardataires ou les malchanceux.
LE SCALPEL ?
Le mot scalpel me semble trop moderne pour Plagues. Je préfèrerais le Barbier, puisque d’après les enquêteurs, il mutilerait ses victimes avec un instrument très tranchant, comme un rasoir, ou une lancette chirurgicale. Vous trouverez des précisions sur les lancettes .
On parle de ses victimes, des mutilations, des carrés de peau qu’il prélève, et du masque qu’il porterait, une face de truie, avec un groin de métal, une figure de cuir plissée et de grands yeux de verre. En fait les sous-sols de Port Francs abritent une ancienne exploitation naine, qui n’a jamais abrité plus qu’une trentaine de personnes. Le bunker du scénario original est remplacé par une fonderie naine, cachée derrière une porte piégée et codée. Le « Barbier » y a récupéré , sorte de masque avec respirateur que les métallurgistes du peuple de pierre utilisaient pour ne pas être empoisonnés par les gaz et les fumées. (Sauvegarde +2 dans ces circonstances).
LES MORTS
Évidement dans une partie de Plagues, on peut se demander où sont les morts vivants. Je vois deux options :
-Soit le Léviathan est une créature mort vivante, et le peuple des carrières des zombis qui sont ses serviteurs au sein d’une nécropole souterraine apparue après la seconde pandémie… Dans ce cas on est bien dans le thème mais deux questions se posent : a-t-on vraiment le temps en 120 ans d’installer un tel mythe et comment est-ce que cela peut finir et quel avenir pour Port Franc avec une telle nécropole sous ses pieds ? Est-ce que tout s’écroule à la fin ? Est-ce que le Léviathan est une bête trop dégénérée pour penser à attaquer la surface ? Les « princes » de la non mort ont l’air d’avoir des desseins assez obscurs et antagonistes, pourquoi pas celui-là… Une croisade sous Port Franc ? À moins qu’on localise le Scénario sous un autre port, créé pour l’occasion, Port Malouin, et qu’on favorise la fin où les PJs surgissent d’un havre en ruine et inondé, envahi de noyés qui reviennent à la vie gonflés d’eau de mer ? J’opterai peut être pour cette option…
Autre option : Le « Barbier ». Évidemment, il peut n’être qu’un psychopathe traumatisé par ce qu’il a vécu et qui coud des peaux mortes sur le cadavre sans tête de sa femme. Il peut aussi être mort avec elle, et ne pas s’en être rendu compte. Sa peau a pris une teinte parcheminée et cireuse, et il est devenu plus sec… Cela serait une solution si l’on considère le peuple des carrières comme un peuple étrange ayant survécu à la pandémie, et n’étant pas zombi du tout…
J’hésite…